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Nba Live

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15 novembre 2005

Boston Celtics

Nous avons ici affaire à un club légendaire ! Tout simplement à l'équipe la plus titrée dans l'histoire de la NBA et carrément dans toute celle du sport US ! Difficile à croire pour les plus jeunes d'entre nous. Si, je vous l'assure, et ce club a vu passer dans ses rangs les plus grands joueurs de tous les temps. Tout débute en 1946 par leur création. Il faudra attendre le début des années 50 pour les voir produire un jeu intéressant sous la houlette d'un coach au talent incroyable, Arnold " Red " Auerbach. Les Celtics doivent leur réussite, en grande partie, à cet homme ! En effet, il a toujours eu le nez creux pour dénicher de grands joueurs. Son arrivée coïncide avec celle d'un diabolique petit joueur blanc, Bob Cousy. C'était un meneur de jeu incroyable doté d'une rapidité et d'une vista comme jamais vu à l'époque. Des stats qui classent le joueur : 8 fois meilleur passeur de la ligue et 10 fois All-nba first team ! Mais l'arrivée de Cousy n'était qu'un maillon d'une chaîne qu'Auerbach allait terminer en 56 en échangeant 2 joueurs vieillissant Ed Macauley et Cliff Hagan aux Hawks pour le 1er choix de la draft. Et l'histoire flamboyante des Celtics peut commencer avec la tour de contrôle Bill Russell. Un joueur à part dans l'histoire, au même titre que Chamberlain ou Jordan. Certains disent même qu'il fut le plus grand de tous. Ce pivot de 2.07m avait une capacité incroyable à gober les rebonds des 2 côtés du terrain. Mais il était également le plus gros contreur que le basket ait connu. Malheureusement en NBA on ne comptait pas encore les contres dans les stats mais les conteurs du Boston Garden affirment avoir vu Russell détourner des dizaines de ballons par match. Ce qui n'est pas utopique quand on sait qu'il tourna en carrière à 22.5 rebs! Et, dès sa première saison, il remporte le titre face à Saint-Louis en 7 matches. Voilà les Celtics sur la route du succès. Nous sommes en 57 et, même s'ils perdent en finale lors de la saison suivante face à Saint-Louis, la dynastie est lancée. Ouvrez bien vos oreilles, 8 titres d'affilée face à Minneapolis, Saint-Louis, Los Angeles et San Francisco. Que dire ! Ce team était sans égal avec un Russell nommé 5 fois MVP et un Cousy meilleur passeur de la NBA. C'est toujours à l'heure actuelle la série la plus impressionnante de l'histoire. Et, entre nous, il serait étonnant qu'un jour les Celtics soient détrônés. Entre-temps, ils opèrent un profond changement en plaçant Bill Russell au coaching. Ce sera le premier entraîneur noir de l'histoire tout en continuant à être pivot puisqu'il exerce le poste d'entraîneur-joueur. Plus incroyable encore, après une année où l'équipe bloque en finale de conférence face à Philadelphie, les Celtics reviennent en forme en gagnant 2 fois consécutivement le titre en battant les Lakers. 11 titres en 13 ans ! Mais les bonnes choses ont une fin et le duo Cousy/ Russell raccroche les baskets. On se dit alors que la suprématie des Celtics va s'arrêter mais, c'était sans compter sur le talent d'Auerbach qui avait préparé son coup avec John Havlicek, arrivé en 1962 mais aussi en recrutant Dave Cowens en 1970. Les Celtics sont de retour car les deux compères carburent à plein régime ! Havlicek c'est 20.8 pts, 6.8 rebs et 4.8 pds et Cowens 17.6 pts, 13.6 rebs et 3.8 pds. Ensemble, dans les années 70, ils vont remporter 2 titres et disputer 4 finales de conférence. A la fin des années 70, les Celtics sont vieillissants et la descente aux enfers s'annonce. Que nenni ! Auerbach nous sort de son chapeau magique, Larry Bird, en 79 ! Après 2 ans sans playoffs ils disputent une finale de conférence Est face à Phila, qu'ils perdent. Mais les nouveaux Celtics sont là et bien là ! Bird, Parish, Archibald et McHale forment un quatuor incroyable. Grosse défense, un jeu plein de sang froid. Bird et compagnie remportent le titre lors de la saison 81 en dominant les Rockets. Cedric Maxwell, l'homme à tout faire des Celtics est nommé MVP des finales. Boston fait de nouveau partie des cadors de la ligue. Le basket entre dans une nouvelle ère qui va séparer l'Amérique en deux. D'un côté les fans de Boston et de l'autre les fans des Lakers. Les deux équipes sont au dessus du lot, d'ailleurs ils se partageront 7 titres de 80 à 90 et, disputeront à eux deux 12 NBA Finals. Le duel Bird-Magic passionne les foules. D'un côté la rigueur et de l'autre le showtime ! Boston verra passer tout au long des années 80 Danny Ainge, Dennis Johnson, Bill Walton et plus tard Reggie Lewis. Rajoutons que les Celtics aurait pu écraser la NBA si le malheur ne s'était pas abattu sur le n°2 de la draft 86 Len Bias annoncé comme un nouveau Jordan ! En effet, Bias meurt d'une overdose avant le début de la saison 86/87. Peut-être que les Celtics aurait continué sur leur lancée durant les années 90. On ne le saura jamais ! Nous sommes donc en 1990 et, après les 3 titres de MVP de Larry Bird, Boston ne retrouvera plus ce parfum si spécial des finals. Larry "the legend" raccroche en 92 suite à des problèmes récurrents au dos qui l'obligeait à s'allonger sur le parquet lorsqu'il se reposait sur le banc ! Il clôture une carrière incroyable avec ses 24.3 pts, 10 rebs, 6.3 ass avec 49.6% de réussite, ce qui en fait le plus grand joueur blanc de l'histoire. Une page de la NBA se tourne, les Celtics perdent Mc Hale et Parish en 93 mais aussi et, cette fois de façon tragique, leur aillier All-star Reggie Lewis victime d'une crise cardiaque. Après 30 ans de période faste les Celtics plongent dans les profondeurs du classement. Ils quittent le légendaire Boston Garden pour un Fleet Center sans âme. Il faudra attendre la saison 96 pour entrevoir une lueur d'espoir avec l'arrivée d'Antoine Walker puis en 98 avec celle de Paul Pierce. Mais il ne faut pas se leurrer, les Celtics tels qu'on les a connus sont bel et bien mort ! De 93 à 2001 ils ne disputeront pas les playoffs et Rick Pitino n'y peut rien. Walker et Pierce sont les go-to-players de l'équipe mais derrière, le talent manque cruellement. Cependant, il est à noter que Boston retrouvera les playoffs ces 3 dernières années en total outsider du fait d'une conférence Est faiblarde. Mais ils n'iront pas très loin. Antoine Walker est parti à Dallas laissant à Paul Pierce les clés de l'équipe. Mais seul, il ne peut pas tout faire. Boston retrouvera t'il bientôt une équipe digne de son prestigieux passé ? Nul ne le sait mais la flamme vit toujours dans le coeur des fans. Espérons pour eux qu'un jour le Fleet Center connaîtra le même essor que le mythique Boston Garden ! Perspective d'avenir Durant cette inter-saison, les Celtics se sont renforcés en enrôlant Gary Payton, Rick Fox et Tom Guggliotta. Il y a 5 ans, cela aurait été un coup de maître mais on est en 2004 et, ces 3 trentenaires sont sur le déclin ! D'ailleurs Payton ne veut même pas évoluer sous le maillot vert. Du côté des rookies après Marcus Banks et Kendrick Perkins, Boston mise sur des prospects avec Delonte West et Al Jefferson. Ils ont du talent c'est indéniable mais il risque de se passer des années avant qu'ils soient rentables. Peut-être lutteront-ils pour une place en playoffs dans les 3 ans à venir mais ils n'iront sûrement pas taquiner le gratin de la ligue. Il faudrait une grosse surprise dans la draft pour qu'ils retrouvent une équipe compétitive.skybox_boston_celtics
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15 novembre 2005

Atlanta hawks

               

atlantahawks_215
Les Hawks ont, dans leur histoire, volé de ville en ville. Ils naissent en 1949 et on les nomment les Tri-cities Blackhawks, pourquoi Tri-cities ? En hommage au trois villes qu''ils occupent (Moline, Rock Island et Davenport). Puis, ils emménagent à Milwaukee pour rejoindre Saint-Louis, une ville réputée sportive. C'est d'ailleurs dans cette ville qu'ils vont commencer à gagner. Car, ils ont réussi à emmener un ailier-fort de grand talent en draftant Bob Petit. Ce joueur va dominer soir après soir tout ses adversaires. Il tournera dans sa carrière à 26.4 pts et 16.2 rebs. Mais le plus gros regret des fans c'est de n'avoir jamais vu jouer Petit avec Bill Russell. Mais pourquoi me direz-vous? Tout simplement parce qu'en 1956 ce sont les Hawks qui ont sélectionné Russell. Mais, ce sont eux aussi qui ont décidé de l'expédier chez les Celtics pour 2 vétérans. Dommage car ils auraient formé le plus grand duo de tous les temps! Malgré tout, Bob Petit entraîne avec lui tout son monde vers les finales dès 1957 pour aller affronter les Celtics. Ils les perdent mais vont continuer à être de sérieux clients puisqu'ils prennent leur revanche face à Boston l'année suivante. Mais ce sont les Boston Celtics de ...Bill Russell qui dominent la NBA. Jusqu'en 68, les Hawks participent tout de même à 3 finales, toutes perdues. Comme je vous l'avez dit, les Hawks aiment voyager, donc ils prennent la route vers d'autres cieux. Ils s'installent à Atlanta, la patrie du Coca-cola. Autant vous le dire, ils ne décrocheront jamais de titre NBA! Leur histoire n'est pas dénuée d'exploits et de grands joueurs pour autant. Pour les exploits, il y aura 2 finales de conférence en 69 et 70 et 3 demi-finales en 71,72,73. Pour les grands joueurs, les fans auront eu le privilège de voir évoluer, en premier, Pete Maravitch. "Pistol Pete" était incroyable, des moves de folie, des feintes comme personne. Un précurseur du basket flashy dans un style Harlem Globe Trotters. Avec Lou Hodson et Bellamy, ils forment un super trio mais ils leur manqueront toujours un petit rien pour gagner le titre. Suite au départ de Maravitch, la star de l'équipe devient John Drew, un joueur sous-côté dans l'histoire (20.7 pts et 6.9 rebs, pas mal pour un shooting guard!). Mais l'équipe reste trop faible malgré tout et il faudra attendre l'arrivée de Dominique Wilkins pour entrevoir un espoir dans le destin vierge des Hawks à Atlanta. Wilkins, c'est un athlète hors du commun, une détente sèche d'1m20, un corps body buildé. Mais, c'est par-dessus tout une scoring machine. Des sa 3ème saison, il tourne à 27.4 pts et 6.9 rebs. Les Hawks se dotent d'autres joueurs de qualité avec Glenn "doc" Rivers, Kevin Willis mais aussi en 1988 le grand Moses Malone qui d'ailleurs, mettra plus la pagaille qu'autre chose. Rien n'y fait car Boston, detroit et Milwaukee auront raison d'Atlanta en playoffs. L'ambiance n'est pas au beau fixe, elle est même "pourrie". On notera que Wilkins est le meilleur marqueur en 85/86 avec 30.3 pts de moyenne. Ce joueur aurait été la plus grande superstar de la planète s'il n'y avait pas eu Jordan et s'il avait été entouré d'un McHale, un Worthy ou un Pippen. Nous sommes au début des années 90 et ce n'est pas l'arrivée de Bob Weis au coaching qui va arranger les choses! Des éliminations au premier tour et aucun fond de jeu. Mais un vieux sage du coaching, Lenny Wilkens va produire un nouvel élan et améliorer nettement le rendement de l'équipe. Il décide d'échanger Wilkins pour danny Manning en 1993. Ils iront en demi-finales de conférence face à Indiana mais en l'absence de pivot, ils ne lutteront pas à armes égales, ils perdront en 6 matches. Malheureusement ce ne sera qu'un feu de paille puisqu'ils ne resignent pas Manning et se retrouvent avec pour seuls joueurs de valeurs Mookie Blaylock, Steve Smith et Stacey Augmon. C'est trop peu, alors en 1996, l'arrivée de Mutombo change un peu la donne car il forme avec Leattner, Smith et Blaylock, un très beau quatuor. Mais en playoffs, les Bulls les battent 4 à 1. Puis quasiment plus rien, les joueurs passent mais ne marquent pas la franchise. Alen Henderson, Jim Jackson, Stephen Jackson, Glen Robinson, Kukoc, Lorenzen Wright, Theo Ratliff, Abdur-Rahim, Jason Terry, tous des joueurs de qualité dans leur style mais à Atlanta ils ne feront que passer leur route en stagnant lamentablement. En effet, chez les dirigeants on ne sent pas une volonté farouche de créer quelque chose sur le long terme. Derniers exemples en date avec Jason Terry l'une des seules satisfaction du team, qu'ils envoient à Dallas pour reconstruire avec Walker. Ratliff, super défenseur et Abdur-Rahim, joueurs classieux et précieux, envoyés à Portland. Bon, ne les accablons pas car se trouve dans leur rang notre Boris Diaw national. L'année dernière il a eu du temps de jeu, l'année prochaine il va lui falloir s'imposer. Il en a les capacités! Donc ne soyons pas trop dur et espérons que les Hawks redeviendrons une bonne équipe comme ils l'étaient du temps de Saint-Louis en...1967 ! Perspective d'avenir Cet été les Hawks ont engagé 2 rookies aussi talentueux que pas prêts pour la NBA, des prospects avec Josh Childress et Josh Smith mais ont aussi récupérer Antoine Walker, Al Harrington, Delk et Drobnjak. Tout ceci n'est pas trop mal et ça leur permettra paut-être de gagner un peu plus de matches que la saison dernière. Un rendement plus important de Boris pourrait les aider à retourner en playoffs dans les années à venir. Pour cela il leur faudra un vrai meneur (à moins que Boris ne le fasse) et un pivot de renom. Sans cela bien dur de faire quelque chose!

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